Crée en 2012 par votre serviteur, le Comité d’Action politique pour le second mandat d’Alassane Ouattara veut se remettre au goût du jour et connaitre un second envol. En 2012, le RHDP alliance politique avec le PDCI-RDA, le MFA, et l’UDPCI, s’active à la construction d’un grand parti Houphouétiste. En 2015, Alassane Ouattara obtient un second mandat comme souhaité par le Comité d’Action politique.
Après deux mandats heureux, le président de la République que les Ivoiriens attendaient depuis longtemps, est soumis et contraint de solliciter un troisième mandat ; le premier mandat de la IIIe République. Son candidat était Amadou Gon Coulibaly, premier ministre en exercice et Président du Directoire du RHDP. Miné par la maladie, « le Lion de Korhogo », comme ses partisans le qualifiaient, mourut brutalement avant même d’être investi candidat officiel du RHDP… Grâce à la Constitution de 2016, qui lui en donne l’autorisation, le Président Ouattara a dû revoir sa position pour voler au secours de ses compatriotes en restant à la barre…
A trois ans de la fin de ce mandat actuel, les Ivoiriens sont inquiets ! Alassane Ouattara va-t-il « abandonner la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens, en plein vol? »
Beaucoup, si non tous ses partisans et ses admirateurs de tous bords et de tous endroits de Côte d’Ivoire et du monde exigent que le véritable héritier du Père-Fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, fasse un 4e mandat ; le vrai dernier mandat ! A la faveur de la création effective du parti unifié RHDP le CAP/POUR ADO a mené le combat pour sa mise en place effective de la plus grande machine politique de l’après Houphouët Boigny. Le digne fils de Kong, descendant du Roi Sékou Ouattara, l’enfant prodige de Dimbokro, l’ex-gouverneur de la BCEAO et DGA du FMI a en si peu de temps et dans des conditions calamiteuses, a surpris les ivoiriens.
Il était l’unique homme de la situation. Alassane Ouattara est assurément la solution aux problèmes de notre pays ; y compris les problèmes les plus irrationnels. Il a très vite compris que c’est par la conquête de l’Etat que l’on dispose du pouvoir, lequel est, en régime démocratique, la résultante de la lutte entre les idées, les idéologies, les représentations sociales, les valeurs à travers l’élaboration et la promotion des projets de société, déclinés en programme de gouvernement, puis en politiques publiques. En Afrique l’Etat a précédé la Nation qu’il était chargé de construire, de promouvoir et de réaliser l’unité. Dans nos pays africains, après un demi-siècle de souveraineté national, la nation apparait comme une chimère, l’Etat introuvable, du moins dans la réalisation de ses missions légitimes.
Chez nous, il s’agit de construire la citoyenneté, la nouvelle fraternité, au-delà des groupes ethniques et des différences religieux. C’est ce que fait Alassane Ouattara depuis son avènement à la magistrature suprême de son pays. Rejoignez-moi et mon bureau, pour accompagner le fils de Dramane Ouattara et de Nabintou Cissé, pour terminer son 3e mandat et s’il le veut, lui accorder le 4e mandat. Je vous attends sur le parvis de l’hôtel de ville avec un bouquet de fleurs ; ne me décevez pas
Prof GBANE Abdoulaye,
Analyste politique