Devant les ambassadeurs ce lundi, le président français a livré un discours sur la présence de Paris dans ses anciennes colonies africaines du sud du Sahara.
Emmanuel Macron a dénoncé le dernier coup d’État au Niger, non sans réaffirmer sa fermeté devant les putchistes qui ont chassé Mohammed Bazoum du pouvoir à Niamey le 26 juillet 2023.
« Il y a une épidémie de putschs dans tout le Sahel », a dénoncé M. Macron qui estime qu’il ne fait accorder aucune possibilité au hommes du général Abdourahamane Tiani rester au pouvoir. Et selon lui, la posture de la France ne peut être assimilée « ni paternalisme, ni de la faiblesse »
Emmanuel Macron a donc réitéré son appel au Etat de la CEDEAO a concrétiser leur action contre les putschistes et à rétablir le président déposé dans ses fonctions.
« J’appelle tous les États de la région d’avoir une politique responsable. Parce qu’il faut être clair. Parce que si la CEDEAO abandonne le président Bazoum, je pense que tous les président de la région sont à` peu près conscient du destin qui leur sera réservé », a averti le conférencier.
Pour Emmanuel Macron c’est bien la faiblesse à l’égard des putschs précédents, au Mali, en Guinée ou au Burkina Faso, qui a nourrit « des vocations régionales ».
TBO
